Début de détente au pas et au trot, petite conversation pour savoir ce que je pense de mon cheval (suis tellement gâteuse devant ma boule de poils gris que je serai bien en mal de dire que je regrette son arrivée dans la famille … mais Valérie acquiesce quand je lui dis qu’il aurait mieux valu pour lui que Bidouille le travaille pour peaufiner son dressage avant que moi je le monte et que je sème le doute dans sa tête avec mes demandes parfois un peu floues …).
Détente sympa, bonne impulsion au trot, je suis contente, j’ai un cheval qui a de l’allant et qui avance bien. Chouette ;-) Le temps de souffler et les choses sérieuses commencent … par une épaule en dedans ! Argh ! Même pas je n’avais envisagé de commencer de la sorte moi qui redoute à chaque fois cette étape, à force de ne les réussir qu’une fois sur trois. Et là, comme par enchantement, sans que je sache le pourquoi du comment, ça passe sans douleur. Quel bonheur ! Même au pas, j’y suis arrivée, sur une longueur entière puis sur tout le petit côté, sans – me semble t’il - faire autre chose que les fois précédentes, mais sans doute si, y a-t-il ce petit quelque chose de différent dont je ne me suis pas rendue compte. Nous travaillons également les nez au mur mais là Valérie m’arrête : de la douceur …. Ne pas demander de manière brusque (j’ai fait ça moi ??????) mais tout en enchainement, sans brusquerie et surtout, préparer, préparer et encore préparer mon mouvement dans le tournant, envoyer les épaules en premier (combien de fois l’aurais je entendu cette phrase ….).
Valérie m’arrête soudain de nouveau :
- arrête de bouger comme ça sur ta selle ! demande lui d’avancer en le réveillent – tac tac tac – mais arrête de pousser comme ça avec le corps.
Soit, on va essayer … Nouvelle remise en question pour moi mais ce ne sera pas ni la première, ni la dernière donc …
Les épaules en dedans s’enchainent, à main droite, à main gauche, toujours avec cette sensation de plus grande facilité. Quel bonheur ! Aurais-je eu le déclic ?.....
Valérie me reprend de nouveau :
- descends ta jambe, ne la crispe pas autour du corps du cheval quand tu demandes quelque chose. Détend là
Mais là encore dieu que c’est difficile. De manière insidieuse, la jambe rebelle remonte, vient adhérer aux corps du cheval, cherche à l’épouser … Pffffffff … Encore une chose qu’il va falloir revoir, travailler, corriger …
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