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Mais mon Loulou progresse rapidement sous la selle de la petite Eva et je le trouve changé à chaque rencontre. Plus réactif, plus léger … mais toujours ce brin de fainéantise qui m’oblige à lui rappeler à plusieurs reprises qu’on est au travail.
Pendant plusieurs séances de travail au galop, Eva l’a récompensé en stoppant sur un travail bien fait. Mais aujourd'hui la donne est différente. Il faut qu’il prenne en compte d’autres paramètres comme celui de se dire qu’une transition descendante n’est pas synonyme de repos. Au fil du temps qui passe il devient plus attentif et nous finissons par nous entendre lui et moi.
Mais avant ce galop, c’est tout le travail des déplacements latéraux que je reprends. Contre épaule en dedans – j’aime ! ! ! – Nez au mur – je commence à aimer LOL – Epaule en dedans – ça passe presque sur toute la longueur mais c’est encore dur …. Et pour la seconde fois Eva m’a fait travailler les appuyés. Et moi qui pensais qu’après les épaules en dedans tout serait plus facile … Soupir … Il faut dire que Movento a tendance à passer les hanches devant les épaules ce qui ne facilite pas la tache. Nous reprenons donc tout depuis le début. Faire le coin, placer ses aides, jambes intérieure à la sangle pour démarrer le mouvement avec les épaules et main extérieure au contact pour l’obliger à croiser. Et surtout, pas de jambe extérieure maintenant sinon, hop, en me retournant, je vois que les hanches dépassent les épaules. Je peine, beaucoup … Eva me fait recommencer, toujours avec la même patience. Et ce n’est que lorsque mon grisou aura fait aux deux mains un travail qu’elle juge correct que nous le laisserons souffler. J’apprends, toujours et encore. Je me répète encore une fois des quelques principes de base qu’Eva nous redit souvent :
- les mains fixes, tout se joue dans le petit doigt …
- la jambe intérieure (celle du côté du pli) à la sangle et la main extérieure qui est au contact pour bloquer l’épaule et obliger le cheval à croiser.
Une fois à terre, je répète, je repense, je ferme les yeux pour voir le mouvement. C’est tellement simple dans l’idéal … mais que j’ai du mal à mettre toute cette théorie en place quand je monte mon grisou.
La séance se termine, Movento regagne son box et met le nez dans le foin. Je le regarde mâchonner nonchalement, ne se souciant pas de ma présence. Il a retrouvé son « chez lui » et c’est sur cette image paisible de mon gros pépère que je quitte l’écurie.
Il nous faut hélas partir dans le courant de l’après midi mais ce n’est que partie remise.
La prochaine date est déjà fixée, nous reviendrons le week end du 20 et 21 décembre
Commentaires
je crois que nous sommes toutes simplement totalement accro au croise papatte et rien ne peut nous degouter! vas donc me dire pourquoi nous nous torturons les meninges???pour cette seconde d'absolu bonheur et de symbiose totale!
Je partage ton masochisme alors LOL
Mais aujourd'hui, je suis cassée, complètement perclue de courbature après ce genre de travail vendredi avec Movento. La suite de l'histoire arrive .... dès que je tiens assise sur ma chaise LOL
Le travail de deux pistes quelle galère !!!! mais j'adore ça, je dois être un peu masochiste :-)))
Coucou, je vois que tu as tout déménagé.. bon, je déménage ici avec toi, les mots de passe sont sur mon autre blog... Bon week end. bises